Le vrai visage de Siargao
L’île de Siargao fut ma première destination asiatique. Là-bas, j’y ai perdu mes repères; tout était complètement différent de ce à quoi j’étais habituée en commançant par les maisons, les moyens de transport, les habitudes de vie, les lois et bien plus.
Premièrement, au cas où vous ne le saviez pas, le basketball est un sport que les habitants de l’île prennent très au sérieux. En fait, c’est leur sport favori, il y a des terrains de basket un peu partout sur l’île et on y voit constamment des enfants en train de jouer. Un jour, mon copain se baladait sur l’île avec le maillot d’un joueur connu; quelques instants plus tard les gens lui demandaient de se prendre en photo avec lui.
Le moyen de transport le plus populaire de l’île est le scooter… et toutes ses formes alternatives. Je m’explique. La plupart des 2-roues sont en fait transformés en tricycles ou en espèce de charrettes à moteur pour pouvoir embarquer plus de passager. Le port du casque est aussi facultatif, tellement qu’il nous a été impossible d’en obtenir un là où on a loué le nôtre. De manière générale, j’ai trouvé que tous les véhicules présents sur l’île étaient des versions miniatures de ce qu’on peut retrouver en occident. Les autobus publics sont appelés jeepneys; ils sont minuscules et colorés.
*NB: si vous voyez des bouteilles de Coca-Cola sur le bord des routes, celles-ci ne sont pas remplies de Coca-Cola, mais bien…. d’essence. Hé oui, c’est une manière rapide et peu coûteuse de faire le plein d’un scooter.Le soleil se lève très tôt le matin, ce que j’ai beaucoup apprécié. Ça force à se lever tôt et à profiter de la journée. Pour les plus courageux, l’île a aussi sa vie nocturne. Chaque petit bar est l’hôte d’une fête thématique un soir par semaine, à tour de rôle.
Il y a des chiens partout! Vraiment partout. Ils semblent bien cohabiter les uns avec les autres et respectent leur territoire, même si parfois certains jappent pour de la nourriture. Ils sont apprivoisés et aiment se faire caresser. Il est aussi fort possible qu’ils s’approchent de vous pour quêter de la nourriture… difficile de leur refuser.
J’ai été surprise de constater que la plupart des maisons étaient faites en bois. Je ne m’attendais pas à ça, car le climat tropical de l’île est reconnu pour subir beaucoup de typhons chaque année. Les plus gros villages comme General Luna comportent certaines maisons/hôtels fait en béton, mais dans les villages plus pauvre tout est fait en bois et en tôle. Ça m’a beaucoup attristée.
Les gens sont tellement gentils, particulièrement les enfants! Ils sont super curieux et vous souriront toujours lorsqu’ils vous croisent. Ils nous disaient souvent bonjour et nous demandaient d’où on venait. On a pu prendre certains d’entre en photo avec notre appareil photo Polaroïd pour leur donner en souvenir. :)
Peut-être serez vous surpris d’apprendre qu’il y a deux campus universitaires sur l’île. Ils sont tous deux rattachés à l’Institut de technologie et ses étudiants peuvent obtenir un baccalauréat (bachelor) en science (ex: génie, informatique, métiers techniques). Ça fait partie des efforts de la communauté pour donner accès à l’éducation supérieure aux jeunes étudiants!
L’atmosphère qui règne sur l’île est vraiment unique. C’est un endroit où on peut complètement lâcher prise et où l’on retrouve beaucoup de surfers venant de partout dans le monde. Les gens ne sont pas pressés ni stressés. Pour vous donner un ordre d’idées, le terminal des arrivées de l’aéroport est à peu près grand comme mon appartement; les membres du personnel vous amènent vos valises eux-mêmes en main propre une fois que vous êtes sortis de l’avion. Il ne faut jamais oublier de rester patient :)
Ces photos vous donnent seulement un petit aperçu de la vraie vie à Siargao. Malheureusement, on a eu beaucoup de pluie pendant notre séjour donc parfois on limitait nos déplacements à l’extérieur. Tout ce dont je me rappelle c’est à quel point les gens ont été gentils avec nous et ont rendu notre séjour mémorable!